"Comprends-tu maintenant ce qu'est la Force !"
"Ce qui suit est tiré de fait réel et les personnages ont vraiment existés, tout est vrai."
Il y a longtemps, bien longtemps, dans une galaxie lointaine, sur une planète appelée Terre…
Un chemin étroit et rocheux, d’où l’on peut observer l’horizon lointain baigné d’un soleil embrasé, je marche. La Force, je la sens !
La force est partout, tout le temps, autour de nous, en nous, avec nous. Elle nous anime et nous élève, mais comme le jour et la nuit, le blanc et le noir, elle se trouve aussi utilisée d’une autre manière, une manière perfide et égoïste, d’une puissance inégalable. Le coté obscur de la force attire et séduit, il permet de mener des combats d’une grande cruauté. La force n’a de connaissance ni du bien ni du mal, simplement elle est, sans distinction aucune. Ce sont ceux qui l’utilisent et la manie consciemment qui en font le coté obscur ou lumineux.
Tel un cavalier noir sur ma monture astrale, je navigue dans l’espace temps à la poursuite du graal. Ma quête ? Trouver ce que signifie réussir. Dans chaque endroit que j’explore sur cette planète, il y a des détenteurs de la Connaissance, qui eux aussi maitrise la Force. Sur cette île isolée, que l’on nome « Timor », d’une superficie égale à 2 fois le Var, se dévoile à moi un chemin étroit et rocheux, d’où l’on peut observer l’horizon lointain baigné d’un soleil embrasé. Un frisson me parcourt la colonne vertébrale du sacrum aux cervicales, je peux le sentir il est proche. Il dégage une puissance étonnante, se sera un combat acharné.
Baluchon sur l’épaule, visage caché sous ma capuche, je me faufile aux travers de la foule grouillante dans la ville principal de l’île. La force se chargera à elle seule de croiser nos destins, il ne peut en être autrement, je la laisse me guider. Tout va de plus en plus vite, les sensations s’amplifient, les battements du cœur accélèrent, les mains se chargent et se gorgent de sang, mes pupilles s’écartent : ça y est, je suis prés au combat. Le souffle régulier et lent, expiration et inspiration concentrent la force en un point précis de mon corps.
Le choc de mon baluchon qui s’écrase sur le sol le fait se retourner. Au bord de cette plage de sable fin, le bruit des vagues en guise de mélodie, qui en se lieu paraît irréelle, il se dresse devant moi. C’est un Timorais, qui parle le Tétoune. Sous son chapeau, il laisse apparaître un regard déterminé, figé prêt à bondir. Un facies métissé aux contours négroïdes, sur lequel trône un nez assez large, percé d’un anneau en argent. De longues dreadlocks lui descendent jusqu’au niveau de la taille. Il est grand et longiligne, vêtu d’une chemise dont les manches ont été coupées, et d’un jean délabré, certainement troué par les affrontement vécus.Ce n’est pas par une communication verbale que nous nous comprenons, mais un lien tout autre : La Force !
« Alors c’est toi ? Tu viens m’affronté n’est-ce pas »
Sans dire un mot, je dégaine mon sabre laser et lui met un coup visant directement la tête, qu’il esquive avec légèreté et souplesse, laissant une de ces locks se sectionner. La riposte se fait tout aussi rapidement, et je sens la chaleur du laser m’effleurer la joue. Les présentations sont faites. C’est un maitre. Le combat s’annonce difficile, et personne n’en sortira indemne. Sur cette plage immense et déserte, l’éclat du choc des sabres émet des flashes à intervalle régulier :
« Perverti par le coté obscur tu t’es trouvé ! »
Je sens la puissance de l’ombre m’envahir, l’énergie déployée génère une telle attraction que les éléments se déchainent, le vent se transforme en tempête faisant danser la mer dans une cadence titanesque. Les coups sont acharnés, il suffit d’un rien pour que l’être bascule. Et d’un mouvement de la main, il m’envoie voltiger plusieurs mètre en arrière. Le choc du vol plané me fait perdre mon sabre laser. Je suis à terre, et, sans répit, il bondit dans les airs pour m’infliger le coup de grâce. Il s’arrête, le bras tendu, prolongé de son sabre, à quelque millimètre de mon coup. D’un ton arrogant, les sourcils froncés, le maitre m’envoie :
« Le coté obscur de la force est un moyen d’acquérir de nouvelle facultés considérées pour certains comme contraire à la nature. Comprends tu maintenant ce qu’est la force ?! »
Cette phrase lui coutera cher, car pendant ce temps j’attire mon sabre par la Force. Il le perçoit assez tardivement, juste le temps pour lui d’esquiver un nouvelle attaque violente porté aux jambes. Le vent souffle par rafales, les éclairs grondent. Nous nous observons sans bouger, chacun tentant d’identifier la puissance de l’autre. Le maitre désactive son sabre, et d’un sourire, émet une onde d’énergie qui me fige sur place. Impossible de bouger !
« Petit insolent, sans peine je ferais sauter les verrous de ta volonté. La haine monte en toi et je le sais parfaitement. Petit présomptueux, ne vois-tu pas la Force qui t’enchaine. Reste avec moi et je te révèlerai sa vrai nature. Tu pourras alors affronter le soldat le plus dur de l’empire du coté obscur ! »...
"Les bases rebelles arrivèrent enfin à détruire l’Empire, mais nous ne savons pas ce qu’est devenu cet étrange cavalier noir qui sillonnait la Galaxie. Nous pouvons affirmer qu’il fut d’une grande aide aux bases rebelles dans cette guère acharnée contre le coté obscur, mais il n’a plus jamais donné signe de vie. Peut-être continue t-il sa quête incessante et se trouve t-il maintenant dans un autre coin de la galaxie, à mener des combats pour encore et encore s’enrichir des expériences vécues. A-t-il trouvé ce qu’il cherchait ?"
Les rues de cette ville sont étroites, les bâtiments pittoresques laissent apparaître une authenticité poignante. Un bande de types s'approche :
« Et toi là ! Le clodo avec sa capuche, pour qui tu te prends ! Je crois que tu ne sais pas à qui tu t’adresse bouffon, on va te faire piger qui on est nous ! »
C’est d’un léger sourire en coin que je laisse apparaitre mon acceptation au combat, activant depuis longtemps, bien longtemps, mon sabre laser …
